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J’ai 51 ans et après un divorce difficile, j'ai décidé de retourner vivre chez mes parents, mais maintenant je ne veux plus partir

Alice

Alice

16 oct. 2024

J’ai 51 ans et après un divorce difficile, j'ai décidé de retourner vivre chez mes parents, mais maintenant je ne veux plus partir

Une femme dans la cinquantaine raconte sa vie chez ses parents après un divorce, dévoilant les hauts et les bas de cette expérience.

Une femme dans la cinquantaine raconte sa vie chez ses parents après un divorce, dévoilant les hauts et les bas de cette expérience.

« Certains disent que seules les personnes qui n'ont pas réussi retournent vivre chez leurs parents. Cependant, la réalité est plus nuancée ». C'est l'avis de cette femme dans la cinquantaine qui a choisi de revenir habiter chez ses parents à l'âge de 45 ans. En 2022, elle a partagé son expérience avec le HuffPost, expliquant les raisons derrière sa décision et l'impact sur son mode de vie. Des révélations sincères sur un choix souvent mal compris par la société.

C'est un divorce, après 19 ans de mariage, qui a poussé cette femme à quitter son foyer pour se rapprocher de sa famille. Enseignante, elle a décidé de vivre temporairement chez ses parents, le temps de retrouver un emploi. Pourtant, ce qui devait être une solution provisoire s'est transformé en un « cadeau à long terme », a-t-elle avoué. Sa sœur cadette, également âgée de 45 ans, est, elle aussi, revenue vivre dans la maison familiale, ce qui n'a pas incité l'aînée à repartir vivre seule.

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Retourner vivre auprès de ses parents vient avec son lot de difficultés. « Vivre à nouveau avec eux a été un exercice de patience », a confié la quinquagénaire. Avant de reconnaître : « Ils ont leurs bizarreries, mais j'ai aussi les miennes ». S'ils ont mis du temps à s'apprivoiser, ils sont parvenus à trouver un certain équilibre. « C'est peut-être un peu chaotique, mais nous fonctionnons bien ensemble, nous nous aidons, nous nous inspirons et nous nous félicitons mutuellement. », a partagé celle qui livre son témoignage.

Les adultes qui retournent vivre chez leurs parents sont appelés « les enfants boomerang ». La femme a rapporté qu'ils subissent régulièrement les critiques de leurs proches. Ce sont, selon la société, « des enfants que l'on croit incapables de subvenir à leurs besoins et qui finissent par rentrer chez eux pour jouer à des jeux vidéo sur le canapé », a-t-elle partagé. Mais la vérité serait tout autre selon ses dires. Selon une nouvelle étude du Pew Research Center, 31 % des jeunes adultes âgés de 25 à 29 ans vivent dans des foyers multigénérationnels.

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Le HuffPost rapporte les chiffres d'une étude de Generations United. Cette dernière montre que la proportion d'Américains vivant dans un foyer multigénérationnel a presque quadruplé au cours des dix dernières années, passant de 7 % à 26 %. Et, parmi ceux qui vivent dans un ménage multigénérationnel, environ 7 sur 10 prévoient de continuer à le faire à long terme.

La femme, aujourd'hui âgée de 51 ans, a partagé son plaisir de pouvoir aider ses parents dans les taches quotidiennes. « Il n'est pas nécessaire de posséder des compétences avancées en menuiserie pour mériter les éloges de parents pour avoir remplacé une ampoule, grimper sur une échelle ou monter au grenier. », a-t-elle exprimé.

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Si elle est épanouie dans sa vie, la quinquagénaire reconnaît toutefois qu'elle a moins d'opportunités de faire des rencontres. « Les rendez-vous ? C'est évidemment plus compliqué, en raison du manque d'intimité. », a-t-elle révélé. Néanmoins, elle a appris à apprécier cette manière différente d'appréhender les hommes qu'elle commence à fréquenter. « J'aime l'idée de prendre le chemin le plus lent et d'apprendre à mieux connaître les partenaires potentiels avant de les présenter à toute la famille qui vit sous un même toit. », a-t-elle expliqué.

57 % des personnes qui vivent dans des foyers multigénérationnels déclarent que leur situation est positive, a partagé la femme. Si certains moments sont plus difficiles que d'autres et génèrent des conflits au sein du foyer, les bénéfices restent néanmoins grands. « Si je trouve un partenaire, je ferai peut-être un choix différent. Mais pour l'instant, je reste, car la possibilité d'être présente dans la vie quotidienne de ceux que j'aime est bien meilleure que de faire cavalier seul. », a-t-elle conclu.

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